Pour le réveillon, on a roulé 30 minutes d'Hendaye jusqu'à la petite ville très touristique (et ancien village de pêcheurs) de St Jean de Luz. Les habitants s'appellent Luziens et Luziennes, ça sonne bien ! Techniquement le nom basque de St Jean de Luz c'est Donibane Lohizune. Alors sans surprise, tout est rouge, vert et blanc, impossible d'oublier qu'on est au Pays basque ici non plus (et pourquoi l'oublier), mais voici quelques-uns de mes rappels favoris :
Le centre-ville est caractérisé par une vraie foison de rues piétonnes et de restaurants, il est propre, joli, on a donc passé une bonne journée, mais histoire de faire la difficile, je trouve St Jean de Luz peut-être juste un peu... trop touristique pour y vivre ? La plage, Socoa, est, comme les autres, magnifique. Elle attire les familles ou ceux qui veulent se baigner, surfer tranquillement, ou faire de la planche à voile loin des gros rouleaux. Il y a en effet une jetée au large tout le long de la baie, qui a été construite pour briser les vagues.
Et devinez qui a construit cette jetée ? Notre vieil ami Napoléon III (pas l'Empereur Napoléon Ier, voir le blog sur la Dune du Pilat) ! Ce gars, c'est vraiment le roi des grands projets avant Elon Musk !!! Ca me fait penser que je devrais faire l'effore de lire sa biographie. Il aurait fait construire cette jetée à la suite de terribles ouragans qui ont ravagé Saint-Jean-de-Luz. Au XIXème siècle, il ne restait plus que 1800 habitants alors qu'ils étaient 12 000 un siècle auparavant, les tempêtes ayant détruit les trois quarts de la ville et avancé de 200 mètres. En parlant de de mers puissantes, c'était encore pire que les soucis actuels du changement climatique pour ce petit port !
La jetée, a mis 12 ans à construire (jusqu'en 1876) et comprend 3 digues : la digue Sainte-Barbe (180m), la digue d'Artha (250m), et la digue centrale et la digue Socoa (325m). Elles étaient parmi les premières structures construites en béton à séchage rapide.
Mes parents nous amenaient souvent sur cette plage on était petites, mais plus tard, à l'adolescence, ironiquement préférait les gros rouleaux d'Ilbarritz aux douces vagues de St Jean de Luz. Ceci dit, avec 20°C dehors encore une fois, Cuong n'a pas pu résister à une autre baignade. C'est pas juste, on mange pratiquement la même chose, on fait de la muscu ensemble, mais même la tartiflette avec lui se transforme en muscles et en tablette de chocolat, et avec moi ben non. Pffff. Voici Cuong qui entre calmement dans l'eau froide. C'est peut-être son secret.
... et qui émerge de l'océan après sa baignade (on aperçoit les digues à l'horizon).
Pendant ce temps, Didi et moi en avons profité pour nous rouler dans le sable (elle), regarder les gens, profiter du soleil et du sable chaud (toutes les deux). Les chiens ne sont pas autorisés sur les plages de la côte, mais comme on a déjà remarqué personne en France ne semble suivre les règles, on a donc fait comme les locaux. . .
Puis on est retournés en ville. Cuong aime adore les dunes blanches (petits choux à la crème), les chèvres et Didi aime les poules.
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Ballade à St Jean de Luz...
C'est la dernière ville qu'on aura le temps de visiter au pays basque. Ce soir, on a fait une dernière balade à Hendaye sous un superbe ciel rose. Il y avait beaucoup de chiens, de promeneurs, de surfeurs, Hendaye est sûrement un bon plan pour l'été. Allez, en route pour Barcelone maintenant, l'arrivée va être un peu chaude, on vous expliquera!
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