(oui c'est un mauvais jeu de mot sur Dark side of the Moon de Pink Floyd).
Alors, alors, alors... Comme j'ai déjà posté une fois sur la charmante ville de Dénia sur la Costa Blanca quand on s'est arrêtés en route vers le sud, je me demandais si ça valait la peine de publier un autre article de blog quand on y est retournés ce mois-ci. Après tout, c'est une petite ville tranquille et nos journées consistent principalement à travailler, aller à la gym, nager et à nous promener sur la plage. On est bien allés dans la ville pittoresque voisine d'Altea alors, au début, j'ai pensé que je pourrais écrire sur le thème des "fleurs et plantes" locales. Mais un truc à la Indiana Jones vient de se produire. Je vais donc décaller le thème fleurs pour l'article du mois prochain, ce qui rééquilibrera vers l'aspect plus léger de Dénia.
Soyez indulgent et essayez de me suivre jusqu'au bout, car l'histoire derrière cet article est fascinante !
Note: pour toute personne intéressée, les passages en bleu sont des extraits d'articles de presse, que j'ai mis en lien dans des sections de Références..
Un livre
En y repensant, tout a commencé par une habitude que j'ai, avant de partir dans un nouveau pays, de chercher quelques films ou livres intéressants liés à ce pays, que ce soit en rapport avec son histoire ou une fiction. Ca m'aide à rentrer dans la "culture locale". Alors en cherchant quelque chose comme "bons livres sur Valence", je suis tombé sur "Ce que cache ton nom" de Clara Sanchez. Les critiques étaient mitigées, mais l'intrigue semblait intéressante et se déroulait dans un village de la Costa Blanca : "une femme se lie d'amitié avec un couple norvégien âgé avec qui elle aime passer du temps. Ils deviennent des grands-parents de substitution pour elle jusqu'à ce qu'un ancien détenu d'un camp de concentration lui révèle qu'il s'agit de nazis à la retraite qu'il traque depuis des années."
Il y a 2 mois en mars, lorsqu'on est arrivés pour la première fois à Dénia, j'ai lu le livre, j'en ai discuté avec Cuong comme je le fais d'habitude, et il a à moitié écouté comme il le fait d'habitude. Le livre était divertissant et soulevait des questions intéressantes, mais je ne l'ai pas trouvé particulièrement inspirant et il n'y avait aucune mention de Dénia ni de la région en tant que telle. Je me demandais donc pourquoi il avait remporté le prix littéraire Nadal en Espagne. J'ai conclu que c'était un roman fictif normal qui aurait pu se dérouler n'importe où, et je l'ai complètement oublié.
La ville fantôme de Dénia
De retour à Dénia après avoir passé le mois d'avril à Torremolinos, hier, on a décidé d'aller à un lieu touristique à proximité : le Pueblo Fantasma (Ville fantôme) pour promener Didi. Le site officiel de la ville de Dénia le décrit ainsi :
"Le squelette de l'urbanisation El Greco est un immense complexe immobilier qui était destiné à être l'un des plus grands développements de la côte de la Marina Alta. Cependant, le projet a été interrompu pour protéger la zone, de sorte que les maisons qui se trouvent maintenant nues sur les pentes du Montgó n'ont jamais été terminées. Pendant des années, il a trouvé un autre destin car il est connu aujourd'hui parmi la population de Dénia comme: la ville fantôme. Ces dizaines de maisons à terminer sont depuis des années entourées de légendes qui encourageaient les plus jeunes à visiter El Greco la nuit, ce n'est pas pour rien qu'il s'agit de l'un des dix endroits les plus terrifiants de Dénia. Cependant, pendant la journée, il reçoit maintenant un type de visiteur très différent, qui a vu sur ses murs oubliés une toile blanche pour libérer son art."
La ville fantôme est couverte de Graffiti. Elle est situé au sud-est de Dénia, à 10 mn en voiture du centre-ville et du côté de la réserve naturelle du Montgó à 753 mètres d'altitude. Elle est accessible par une route en lacet qui grimpe sur la montagne à partir des belles criques de plage de "Les Rotes" et qui est bordée de luxueuses villas perchées sur les collines, cachées par de belles masses de bougainvilliers. En gros, un quartier chic pour des gens aisés.
On s'est dits que ça serait sympa d'y aller en voiture suivie d'une promenade à pied! On a donc été surpris, en arrivant au bas de la route en lacet en question, de voir plusieurs panneaux "route interdite" et "propriété privée". Un lieu touristique promulgué sur Google avec une seule route d'accès mais aucun accès autorisé et trop loin pour monter à pied, c'est juste bizarre. On a donc continué quand même et décidé que si quelqu'un nous posait des questions, on dirait qu'on rendait visite à des amis.
On a atteint la ville fantôme. Il y avait une sorte de parking complètement vide. On a garé la voiture et trouvé une petite entrée, à travers les buissons, pour entrer dans la ville fantôme. La vue et les graffitis étaient aussi impressionnants que prévu. L'atmosphère par contre, était un peu déstabilisante : étant donné la grande quantité de graffitis et de bâtiments abandonnés, on se posait des questions sur la présence éventuelle de drogués ou de taggueurs louches, qui pourraient être innofensifs, ou pas. Il n'y avait personne, mais on a entendu un bruit de marteau venant de l'arrière d'un des bâtiments. Comme la cadence d'escargot de Didi ne nous aurait pas permis de piquer un sprint en cas de pépin, on s'est dit qu'il serait prudent de ne pas s'attarder et de retourner à "l'entrée du buisson". Juste avant d'y arriver, Cuong a encore fait une blague sur la probabilité que des corps soient enterrés dans les bâtiments abandonnés.
Une rencontre
Je me marrais encore de sa blague quand je me suis payée une belle frayeur alors que je sortais de l'entrée du buisson avec Didi en remorque, et que je suis tombée sur un homme âgé (au lieu d'un jeune louche) costaud d'1m80, qui ressemblait à peu près à la photo ci-dessous mais sans sourire, planté là debout face au buisson et qui attendait visiblement qu'on en sorte. Il avait certainement entendu la mauvaise blague de Cuong ! Je m'attendais à ce qu'il nous sermonne pour avoir outrepassé les panneaux d'interdiction d'accès pour accéder à la ville fantôme, donc je n'ai pas été trop surprise qu'il ne réponde pas à mon " ¡HOLA !" faussement joyeux, et me lance un regard froid, je dirais même plus, congelé. Cuong est arrivé à ce moment et sans vérifier s'il parlait sa langue, l'homme lui a directement parlé en allemand (sans Halo ni Guten Tag non plus).
Cuong, qui, comme vous le savez tous, est généralement une personne très ouverte et souriante, a répondu monollabiquement "ja", puis "OK" et un autre "OK" à ce que l'homme lui disait. L'homme n'a fait aucun effort pour traduire en espagnol ou en anglais, mais à son regard dur, pas besoin d'être polyglotte pour en déduire qu'on était pas les bienvenus ! Pas de sourire ni d'au revoir pour nous, mais après avoir dit ce qu'il avait à dire, il a tapoté la tête de Didi (elle aime souvent bien les gens douteux), puis il est parti.
Inutile de vous dire qu'on a pas traîné et qu'on est remontés dans la voiture. là, Cuong m'a expliqué que l'homme avait d'abord demandé si on vivait ici, ce à quoi Cuong a menti que oui, puis après une pause, l'homme a dit qu'il se promènerait autout de la petite boucle de route derrière le parking et puis il reviendrait, et qu'on devrait lui rendre visite et discuter un un jour ou l'autre. Quelque chose ne collait parce que son langage corporel et son apparence étaient si glacials que ça ressemblait à un avertissement passif agressif plutôt qu'à une invitation chaleureuse !
On a plaisanté en disant que si on avait pas complètement mal interprété la situation, plutôt qu'un résident grincheux qui en a ras le bol des touristes ou des tagueurs qui nuisent à la paix des villas de luxe, il aurait pu être un ex-nazi (à ce moment-là ni Cuong ni moi n'avons pensé à mon livre du tout ), mais on a vite calculé qu'il aurait dû avoir au minimum 100 ans, alors qu'il n'en faisait qu'environ 80. Il aurait donc dû être un fils de .. .
Graffitis et déclencheur d'une enquête
Comme notre promenade avait été écourtée, on s'est dirigés rapidement vers la jolie plage des Rotes, juste au bas de la route accès-interdit à la ville fantôme. La plage est également bordée de villas extravagantes comme celle sur la photo ci-dessus. Là, contrastant avec le style haut de gamme, on a vu le graffiti "Nazi mort, Punk content" sur un mur. On a donc recommencé les blagues "t'imagines si..." avec des scénarios idiots sur l'homme qui serait lié aux nazis, et les jeunes Taggueurs de la ville fantôme qui le sauraient et seraient en colère (on ne pensait toujours pas au livre).
De retour à la maison, j'ai googlé la restriction d'accès à la ville fantôme et j'ai vu cette image d'un graffiti sur l'un de ses bâtiments abandonnés, qu'on avait vu mais auxquel on avait pas prêté une attention particulière sur le moment :
OK à ce stade, il y avait :
Une rencontre bizarre avec un Allemand
Un graffiti Anti-Nazi graffiti par des punks
Un graffiti de Genèse/Phoenix
Tous dans le même quartier. Inutile de dire que mon obsession innée pour les aventures, les enquêtes et les criminels a été déclenchée. Cuong étant Cuong, il était sceptique quant à la pertinence des points 2. et 3., mais il a partagé l'impression étrange que l'homme a faite sur nous.
Donc, toujours en rigolant, j'ai googlé
"Dénia - Spain - Nazi"
Et devinez quoi...
Espagne de Franco et Allemagne d'Hitler
Je vous épargne les heures de lecture que j'ai faites depuis hier (ma mémoire de l'histoire au lycée était vraiment en gruyère à ce sujet), et je mettrai quelques uns des liens en référence au cas où vous voudriez en savoir plus. Mais en gros, la relation hispano-nazie se résume à :
Franco, le général qui a renversé la république démocratique espagnole lors de la guerre civile de 1939, a conclu un accord avec les nazis : ils le soutiennent pour reigner sur l'Espagne, et l'Espagne se range du côté de l'Allemagne et de l'Italie de Mussolini. Ce n'était pas une alliance entièrement fluide comme on pourrait s'y attendre entre deux dictateurs avec leurs propres objectifs.
Néanmoins, le régime franquiste a envoyé la Division bleue (notez ce nom pour référence plus tard dans ce post), composée de près de 50 000 soldats qui ont aidé l'armée allemande, sur le front russe. L'Espagne a également fourni un appui économique, par exemple en fournissant à l'Allemagne des métaux spéciaux et nécessaires à son armement.
Une fois la Seconde Guerre mondiale terminée, la dictature franquiste a été soumise à un isolement international sévère par les pays vainqueurs. L'Espagne n'a donc pas reçu d'aide du plan Marshall américain pour financer la reconstruction de l'Europe, et n'a pas été admise aux Nations Unies créées en 1945.
De nombreux dirigeants politiques nazis et collaborateurs fascistes ont fui vers l'Espagne franquiste après la guerre. Pendant des décennies, le général Franco a protégé ces criminels de guerre et a fourni un refuge sûr contre leur extradition.
Étonnamment, après la mort du dictateur et la transition politique en Espagne, cette protection juridique est restée largement inchangée.
Références
Dénia et Nazis
Le premier article (sur environ 50 articles en français et en espagnol et qui compte toujours) que j'ai trouvé concernant spécifiquement Dénia et les nazis, était un article de 2021 du Guardian que vous pouvez lire en entier ici intitulé :
"Un miroir actuel » : les nazis valenciens qui ont inspiré le nouveau film d'Óscar Aibar, El sustituto".
L'article parle de l'inspiration du film : Le réalisateur espagnol était à Valence pour l'été lorsqu'il a levé les yeux de son assiette pour étudier les photos de personnages célèbres sur les murs du restaurant. "Parmi eux, il y en avait une très petite qui montrait cinq ou six hommes portant des uniformes SS et de la Wehrmacht, avec des coiffures des années 1960", explique Aibar. "Je pensais qu'ils devaient être habillés comme ça pour un film ou quelque chose comme ça, mais quand j'ai demandé à propos de la photo, ils m'ont dit que c'était les Allemands de Dénia.
Les «Allemands de Dénia», a-t-il expliqué, n'étaient que quelques-uns des 300 nazis de haut rang qui ont cherché refuge en Espagne après la Seconde Guerre mondiale. Non seulement ils ont été accueillis et protégés par le régime franquiste ; Ils ont construit de nombreuses entreprises rentables.
À ce moment-là, j'ai pensé "euh ....."
Peu de temps après, je suis tombé sur une référence en ligne à mon livre "Ce que cache ton nom" et j'ai appris qu'il s'agissait d'une fiction inspirée de l'histoire vraie des nazis de Dénia....
Je me suis dit, bon tout ça c'était dans les années 40 à 60, quelle est la pertinence aujourd'hui ? Et j'ai donc trouvé cet article, publié sur le site officiel de la ville de Dénia !
"La retraite festive d'importants criminels nazis qui reposent aujourd'hui à Dénia"
Une partie de l'article nous explique :
"Gerhard Bremer : le criminel que le conseil municipal a tenté d'enterrer avec les honneurs": L'un de ces criminels était l'ancien officier de la Waffen-SS Gerhard Bremer, qui a participé à l'invasion nazie de la Pologne. Après avoir purgé plusieurs années de prison, en 1954, il s'installe à Dénia avec sa femme et crée un complexe de luxe appelé les Bremers Park Bungalows, où il organise des soirées spectaculaires pleines d'habitants de Dénia et de personnalités allemandes. "Même la fanfare municipale y participait, il portait son uniforme SS.", commente @Albersicambias. Apparemment, ces fêtes ont eu lieu jusqu'en 1980.
Après sa mort, en 1989, il a été enterré à Dénia lors d'un enterrement que le conseil municipal a tenté de faire avec honneurs, selon l'auteur. Le maire de l'époque aurait proposé à la fanfare municipale de jouer dans ledit acte d'honneur, mais elle a refusé de participer.
Incidemment, le complexe de luxe de Bremer se trouve à Les Rotes, au pied de la route privée menant à La ville fantôme (je ne sais toujours pas pourquoi c'est privé, serait-ce pour garder une communauté "spéciale" privée ? Tant de questions à résoudre)
Donc à ce moment-là, je ne rigolais plus du tout, j'étais plutôt en mode...
La photo de Bremer est celle que j'ai mise plus haut pour illustrer le vieil homme que nous avons rencontré près de La ville fantôme, car ils se ressemblent ! Sauf que ce c'est forcément quelqu'un d'autre, un ami, son fils ? Pas complètement impossible, étant donné que le fils de Bremer a grandi à Dénia. Je suppose qu'on ne peut pas choisir ses parents, donc cela ne ferait pas de lui un nazi s'il était son fils, en tout cas qu'il soit lié à Bremer ou non, le ton autoritaire qu'il utilisait pour parler à Cuong aurait certainement gagné son approbation !
Gerhard Bremer n'était pas du menu fretin. Il a reçu la Croix de chevalier (également connue sous le nom de croix de fer, la plus haute distinction) par Hitler au début de l'opération Barbarossa et de l'invasion de l'Union soviétique. Marioupol, actuellement dans l'actualité comme ville ukrainienne martyrisée par Poutine, a également été martyrisée par Hitler. Le « coriace lieutenant SS » qui a conquis Marioupol n'était autre que... Bremer.
Anton Galler est un autre personnage peu recommandable connu pour avoir profité du soleil et des plaisirs de Dénia en paix avec sa famille jusqu'à sa mort en 1995. En 1944, dans la ville italienne de Santa Anna di Stazzema, il a été responsable de l'exécution de 560 personnes, dont des femmes et des enfants ; plus tard, il a ordonné que les corps soient aspergés d'essence. Galler a été arrêté par les Allemands, mais une erreur bureaucratique l'a poussé à fuir en Espagne dans les années 1940 et à s'installer dans une maison du quartier chic de Dénia.
Il y a aussi eu Johannes Bernhardt, un général honoraire des SS et homme d'affaires qui avait fourni des armes à Franco, qui l'a ensuite récompensé par la nationalité espagnole afin d'empêcher sa déportation.
Puis Gertrudis Sommer Ficher décédée en 2005 à Dénia sans héritiers ni testament, ses biens ont donc été transmis au gouvernement régional de Valence. À l'intérieur d'une boîte, se trouvait une collection de médailles, croix, insignes et pièces d'or, ainsi que des actions en bourse. Les croix gammées sur l'une des médailles ont sauté aux yeux des agents immédiatement...
Voici les tombes de Galler et Bremer dans le cimetière local de Dénia, qu'on a décidé de visiter aujourd'hui. On n'avait pas encore les numéros des tombes ce matin et le cimetière est immense, alors on s'est promenés en portant Didi sans les trouver. Bel endroit au fait, plein d'arbres et de plantes odorantes...
Références
Vous pouvez regarder L'homme le plus dangereux d'Europe : Otto Skorzeny en Espagne sur Netflix, un autre Nazi du coin.
Et voici un lien à la chanson "Nazi mort, Punk content" à laquelle le Graffiti à Les Rotes fait référene, si vous aimez ce genre de musique.
Réflexions finale
Il faudrait probablement des années pour aller au fond de ce sujet sombre et comprendre dans quelle mesure il est lié à la récente montée du mouvement néo-nazi en Espagne, y compris certaines marches néo-nazies contre les communautés LGBT et juives à Madrid et un gang qui a attaqué un homme à Valence en 2021. De toute évidence, la communauté vieillissante des ex-nazis était très aisée, bien connectée et influente en Espagne. Ils semblent avoir un réseau de restaurants, d'hôtels, de villas qui peuvent relier leurs proches mais aussi des sympathisants à leurs convictions, et probablement une certaine nostalgie d'une époque où l'Espagne et l'Allemagne étaient des puissances de l'Axe. Fait révélateur, les néo-nazis participant aux Marches il y a deux ans ont fait référence à la "Division bleue", un petit réseau néo-nazi qui tire son nom des unités de volontaires espagnols qui ont combattu en Russie pendant la Seconde Guerre mondiale aux côtés des troupes d'Hitler et que j'ai mentionnée plus haut dans cette article. L'endroit qu'ils ont choisi pour la marche était le cimetière de Madrid où sont enterrés les vétérans de ce détachement....
J'imagine la perplexité du cinéaste qui, traînant dans un bar local de Dénia pendant le tournage de son film, a apparemment entendu des habitants se parler entre eux et dire "hé quelqu'un fait un film sur nos nazis", comme s'ils avaient parlé fièrement d'une espèce locale de tomates.
C'était un sujet un peu lourd pour un article de blog sur des voyages pendant une année sabbatique. Mais on trouve souvent des saletés dingues en grattant la surface brillante d'un diamant ! (oui, c'est une autre référence douteuse à Pink Floyd juste parce que j'aime bien l'album). Et puis on ne peut pas toujours faire l'autruche avec la tête enfouie dans le sable.
OK, ok, j'arrête les mauvais jeux de mots.
On prévoit de regarder "El substituto", filmé à Dénia, et j'ai maintenant téléchargé 5 livres d'histoire de plus sur mon Kindle. En parlant de s'imprégner de la culture locale... Mais pour passer un peu à une ambiance plus légère après tout cela, car il faut bien, on a regardé "La grande Vadrouille", film sur des civils français qui aident l'équipage d'un bombardier de l'armée de l'air anglaise abattu au-dessus de Paris pour passer à travers la France occupée par l'Allemagne vers la zone libre. Je pense que c'est ce qui a alimenté mes mauvais jeux de mots aujourd'hui, j'adore la réplique "l'hélice, hélas, c'est l'os" à la fin quand ils s'apprêtent à voler vers la zone libre avec des planeurs !!!🙄 [d'ailleurs à ce sujet, le 11 septembre 1943, Skorzeny, qui figure dans le documentaire sur les nazis qui ont pris leur retraite en Espagne, a été envoyé par Hitler pour libérer Mussolini qui était emprisonné sur une montagne, et a utilisé des planeurs !!]
Je vais m'arrêter là sur ce sujet, en croisant les doigts pour que personne lié à nos voisins Bremer à Dénia ne trouve cet article en googlant Dénia - Espagne - Nazis avant qu'on ne parte d'ici, car c'est un sujet un peu trop vaseux à creuser, même pour mes critère habituels !
Au revoir pour l'instant, le mois prochain, je posterai nos magnifiques photos de fleurs, à l'exception de celles du cimetière de Dénia !
Pour ceux qui se posent la question, Didi va très bien, sa présence sympathique et son accueil frétillant dénué de jugement pourraient bien avoir été ce qui nous a évité de d'être perdus à jamais dans la ville fantôme de Dénia!😁
PS: cet article sera peut-être supprimé sans préavis 🤣
PS2: si on disparait, vous savez on on se trouve !
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